samedi 19 mars 2011

Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!

Il y avait longtemps que je n'avais pas poussé un coup de gueule tiens, mais quand il m'a fallu changer les cartouches d'encre de mon  imprimante, j'ai pleuré sa race en faisant fumer ma carte bleue. C'est fou ça, un jeu de ces foutus petits réservoirs coûte autant que l'imprimante elle-même ! 

 

Et quand vous pensez que l'engin tête autant qu'un char Leclerc trimbalant joyeusement les 60 tonnes de sa grosse carcasse dans les sables des Emirats Arabes Unis, vous imaginez le spasme de bonheur de votre banquier à la vue de votre relevé de carte bleue. Spasme qui tient plus de l'accident cardiaque que de la jouissance perverse.

Mais mon propos n'est pas de me lancer dans le procès de la logique consumériste derrière cet état de fait ubuesque. Michael Moore le ferait avec infiniment plus de talent que moi. Non, mon coup de gueule concerne le suremballage de ces foutues cartouches. Quelle gabegie ! Blister, sous blister, élément en carton.... le volume de déchets est impressionnant. Même Mc Donald fait mieux en remplaçant ses emballages de sandwiches en polystyrène expansé par de simples boîtes en carton.

Imaginez cet emballage multiplié par le nombre de cartouches vendues quotidiennement, lui même multiplié par le nombre de fabricants d'imprimantes.... Ca en fait des litres de pétrole et tout le tintouin ! Alors une idée m'est venue... Et si on renvoyait tous ces emballages aux fabricants pour les submerger de leurs déchets ? Histoire de leur dire que nous c'est l'inquiétude devant tant de gaspillage qui nous submerge !

3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Assez d'accord avec toi. Seul le plastique d'emballage assure une étancheité à la cartouche et l'assurance que l'encre ne sèche pas avant qu'ele ne soit vendue (avant la date de péremption bien sûr…). Le reste n'est que dépense inutile et gabegie marketing censée attirer le challand. Quand au prix d'une cartouche; il faut quand même savoir que la R&D et les brevets coûtent la peau du cul et qu'il est "plus facile" de faire payer au prix fort les consommable qu'une imprimante à son juste prix. Si le prix de la machine est si bas, c'est qu'il est dégonflé pour la vente (entre 20 à 40% selon les modèles…), la différence perdue étant bien entendu répercutée sur le prix de l'encre et du papier… Bref, au final, pas de pertes pour les fabricants… et nos poches bien vidées à l'arrivée avec le sentiment d'avoir fait une bonne affaire en achetant une imprimante "pas chère"!!!

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  3. Marie-Christine21 mars 2011 à 18:31

    il est possible également de faire recharger les cartouches d'encre, un commerce proposant ce service existe cours jean jaurès à Gre , c'est le petit geste écolo du jour !

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