jeudi 30 septembre 2010

Viens poupoule, viens poupoule...


Petits gribouillis du dimanche après midi...






vendredi 24 septembre 2010

A vos roulettes les Uissans !!


Il s'en passe de belles avenues des Allobroges à Dijon ! Des petits plaisantins s'amusent à faire flasher inutilement un pauvre radar qui n'a rien demandé. Bel état d'esprit que de gaspiller ainsi l'argent du contribuable, car qui paye le timbre pour envoyer l'amende, hein ? je vous le demande.

Ceci dit j'aimerais être une mouche pour voir la tête de l'officier de police en train de traiter la photo sur son ordinateur. Faut-il verbaliser, laisser pisser le Mérinos ou expulser tout ce petit monde vers la planète des loques ? Et là, même pas d'oukase sarkosiesque rédigé à la mords-moi-le-noeud et annoncé à grand renfort de coups médiatiques pour dire quoi faire à l'hôte de la maison Poulaga !


 


Ces petits plaisantins font des prouesses sur leur pente ridicule. Alors habitants de l'Oisans, à vos skis à roulettes, à vos vtt,  montrons à ces amateurs bourguignons qui maîtrise le mieux la pente ! Montjoie ! Saint Denis !

mercredi 22 septembre 2010

Eh bien dansez maintenant !

 


Menuet impromptu sur quai de gare

dimanche 19 septembre 2010

Rest in peace...


Bouh... vous allez me manquer.


RIP



jeudi 16 septembre 2010

Sainte Télé...


Comme au loto, 100 % des gens qui se plaignent amèrement de notre télévision restent malgré tout scotchés devant leur écran. Je sais de quoi je parle, je fais pareil. Et que celui qui n'a jamais fait le légume devant une daube de TF1 (un doux euphémisme...) me jette la première pierre, mais je porterai quand même un casque, on n'est jamais trop prudent...

J'ai la télé numérique depuis quelques jours (eh oui, comme quoi tout arrive...) et naturellement je zappe pour découvrir ces nouvelles chaînes dont j'étais privé. Au programme, Arte en HD (une qualité d'image époustouflante), le bouquet France Télévisions mais aussi des merdes style WT9, NT1 qui décrochent le pompon. Je suis d'ailleurs tombé sur une pâle copie de l'émission américaine de Jerry Springer où des gens viennent régler leurs différents familiaux en direct. Plus ça s'injurie, plus ça se castagne, plus "l'animateur" en rajoute, tout ça pour le plus grand plaisir d'un public dont le QI total ne doit pas dépasser celui d'une huître atteinte de mononucléose aigüe. Et là en plus, ce sont des acteurs qui "jouent" le rôle des protagonistes des conflits. Alors, à quoi sert de produire ça si tout est truqué et que l'on est privé de notre plaisir pervers de voyeur ?

Bref, assez bavassé. Il y a quand même de vraies pépites dans cette logorrhée générale et je trouve que France 2 frappe très fort avec ses "Taratata", "Voyage en terre inconnue", "Thé ou café" ou... "la Boîte à musique" de Jean-François Zygel. Là c'est que du bonheur. Un sujet parfois aride, la musique classique, est expliqué avec une telle intelligence du coeur et un tel sens de la pédagogie que tout devient simple, limpide et merveilleux.

Zygel pousse le bouchon vraiment très loin mais avec un talent rare, si bien que même un tube de Haendel "massacré" façon jazzy ou un classique de Michel Delpech revisité façon baroque par un contre alto se boivent comme du petit lait. On en redemande ! One more time ! One more time !!




Et que penser de cette prière chantée par Grégoire avec la voix incroyable de Philippe Jaroussky... un truc à choper la foi ?



Mais notre ami Zygel ne s'arrête pas en si bon chemin. Les artistes de variété ont toute leur place sur son plateau et il arrive toujours à en tirer la quintessence. Il est suffisamment rare de voir des chanteurs ne pas être verrouillés dans le cadre de leur promo pour que j'applaudisse des trois mains. Ainsi, Anggun, dont je ne suis pas le plus grand fan a ENFIN chanté en Indonésien, sa langue natale. Un grand moment

 

Et que dire de Lara Fabian interprétant la Traviata ? Grâce à Jean-François Zygel j'ai découvert ahuri que ce n'est pas forcément le singe hurleur que l'on a vu à longueur d'émissions, mais une vraie chanteuse. Mince, la Traviata ce n'est pas n'importe quoi quand même, faut s'y coller !

 

En ces temps où il est de bon ton de le dézinguer (le petit Nicolas ne veut-il pas la tête de certains de ses animateurs ?), le service public s'en sort bien je trouve. N'en déplaise aux chantres du parisianisme cultureux ou aux adeptes du commercial à tout crin, populaire, culturel et qualité font bon ménage pour peu que l'on ait le cran de produire ce type d'émission. D'ailleurs je n'ai pas pris l'abonnement Télé d'Orange (plus de 200 chaînes pour quoi faire ?) car je suis persuadé que plus il y en a, plus on zappe et moins on est attentif à ce qu'on regarde.

Bon, c'est pas le tout, mais c'est que j'ai mon épisode des "Feux de l'amour" sur le gaz...

mardi 7 septembre 2010

Dieu fume trop


Lorsque le grand Serge et la froide Catherine exhalaient à l'unisson "Dieu est un fumeur de Havane", l'image qui me venait alors à l'esprit était un boss dans son bureau un vendredi en fin d'après-midi, les pieds sur le bureau et un barreau de chaise entre les dents. A chaque volute, Dieu, béat, ne se lassait pas d'admirer la courbe de production hebdomadaire d'âmes. Tout baignait, était parfait dans le meilleur des mondes possibles.

D'ailleurs une de ses dernières campagnes marketing, la chanson "Allelujah" interprétée par la toujours aussi mythique Annie Lennox, avait fait grand bruit dans le landerneau des panthéons planétaires. Allah, Bouddha et autres déités possibles et imaginables en étaient d'ailleurs verts de jalousie.

Mais tout est-il si parfait ? Eh bien je me le demande vraiment. A force d'attirer les chiens, les gosses et les emmerdes avec une opiniâtreté et une constance qui forcent l'admiration de tous, je me demande si je ne fais pas partie d'une série avec un défaut de conception rédhibitoire ou si le Boss ne m'a pas un peu oublié. A deux occasions dans ma vie j'ai réellement et vitalement eu besoin de sa main secourable. Eh bien rien, nada, nix. Silence assourdissant sur toute la ligne. Non assistance à personne en danger. 

A moins qu'il ait fait une faillite frauduleuse, je trouve le service après vente de la maison Dieu & Fils inexistant, digne de Pôle Emploi (Et c'est pas peu dire...). Et qu'on ne vienne pas me dire que je n'ai pas appelé la bonne hot line ou que je ne suis pas allé sur le bon site web, l'argument est vraiment trop facile pour botter en touche.

Visiblement je ne suis pas le seul à douter fortement. Annie Lennox en personne émet aussi de sérieuses réserves. Ecoutez plutôt.

 

Oh Dieu

Oh Dieu
Où es-tu maintenant ?
Et que vas-tu faire 
Du bazar que j'ai mis ?
S'il y avait une âme à sauver
Ce serait la mienne
Ce serait la mienne

Cher Dieu
Oh comment puis-je survivre
Ferai-je la chute, le grand saut
Quand il n'y a plus que ça
Je regarde dans l'abime
Où tu n'existes pas
Tu n'existes pas

Mais si tu m'entends
Si tu me vois
Je sais que je ne peux pas être aussi forte
Parce ce que tout ce que j'ai jamais fait est un échec
Tout ce que j'ai jamais fait est un échec

Oh Dieu
Que fais-je maintenant
J'espère que tu comprendras
Partie et tout cassé
Que si quelqu'un a besoin d'une main secourable
C'est maintenant
C'est maintenant

Edifiant non ? Avec incroyablement plus de talent, elle exprime exactement ce que je ressens face au vide découvert quand le Boss, visiblement trop occupé ou peu disposé à répondre à mes appels au secours est resté muet. Je me suis vraiment demandé ce que j'avais foiré dans ma demande malgré le formulaire A-431-213-Z consciencieusement rempli et toutes les pièces demandées fournies.

Le Boss est censé avoir toujours raison. J'ai peut-être alors été victime du dogmatisme de ses cadres qui n'ont pas jugé ma candidature valable ? Pourtant la maison Dieu & Fils est leader mondial sur le marché d'Agapé, produit miracle sensé être adapté à tous, terrestres comme extra terrestres. Vous vous rendez compte, un marché en croissance infinie ! C'est-y pas Byzance ?

Bref, après avoir testé la maison Dieu & Fils, je trouve que le Boss est un fumeux fumiste qui se prend les pieds dans le tapis des volutes de fumée de son cigare. Et un escroc.