dimanche 31 octobre 2010

Ho ho ho, eau H2O !


Eau liquide
Eau solide,
Eau cristaux
Oh ! H2O !


Eau festons


Eau sillons


Droit eau coeur, eau émotion ! 


Eau givrée

 
Eau Catarinetta bella chix chix...
Décidément cette histoire prend l'eau !

mercredi 27 octobre 2010

dimanche 24 octobre 2010

Hello Kitty : nouvel avatar...

Exclu mondiale du "Clairon de l’Oisans". Une fois de plus, la si lisse Hello Kitty trompe son monde en beauté ! Elle donnerait en effet à fond dans le SM où elle officierait sous le pseudo de Maîtresse Rutabaga, la première à être certifiée 100 % bio, élevée au bon grain, à l'air libre et au gros rouge qui tache.


Une fois revêtue de son costume, Maîtresse Rutabaga est méconnaissable : Harnais en cuir, fouet, tondeuse à gazon, pelle à neige et tout le tintouin lui donnent un air sauvage, habité par une étincelle de lubricité dans un oeil qui a d'habitude l'éclat de celui d'une méduse. Quant à l'autre, on le cherche encore.

Au fin fond de l’Oisans, le donjon d'altitude de Maîtresse Rutabaga ne désemplirait pas et il se murmure que le ban et l'arrière ban de la jet set mondiale viendrait s'y encanailler, friande du côté terroir montagnard et raffinement français de la gaudriole prodiguée.

Tout a commencé par le ballet inhabituel de grandes limousines noires enfoncées dans la neige jusqu'à l'essieu vers le col de Sarenne. La rumeur est parvenue jusqu'aux aux oreilles de Titus Laflègère, correspondant au "Clairon", qui n'en demandait pas tant. Son flair infaillible lui disait qu'il le tenait enfin le scoop qui le propulserait au firmament des grands reporters.

Titus décida de planquer et après quelques minutes, une Renault française 14 française s'engagea sur la petite route menant au donjon. Bien sûr elle s'embourba et la personne qui en descendit laissa notre reporter pantois. Mais oui ! c'est Jean-Pierre français Pernaud français qui vient se donner du bon temps!


Extrait :

Maîtresse Rutabaga : Alors ma lopette, tu me la chaines français cette voiture ?
Jean Pierre Pernaud : Oui...
MR : Oui qui, limace ?
JPP : Oui Hello Kitty.
MR : Non mais tu te crois sur TF1 pauv'andouille !!! Pas de nom ici !!!!
JPP : Pardonne moi Maîtresse Rutabaga. Comment pourrais-je encore mériter ton amour français ?
MR : A poil dans la neige. De la neige bien française. Tu devrais aimer !!!!
JPP  : Oh oui Maîtresse Rutabaga, ça me fait froid à mes roubignoles françaises...
MR : C'est mieux qu'au 13 heures, hein, avoue !! Après ça tu iras me dégermer 250 kg de patates françaises avec les dents.
JPP : Tout ce que tu voudras Maîtresse Rutabaga. Je les mange les germes français ? Hein, dis Maîtresse, je peux ?
MR : Hors de question ! Je les garde pour mes cochons !
JPP : Mais je ne suis plus ton petit cochon rose français Maîtresse Rutabaga ?
MR : Naan microbe !
JPP : Rhâââââ lovely Maîtresse, tu es françaisement cruelle. Encore !


samedi 16 octobre 2010

Après le "boys band", le "prêtres bandent" ou les chrétiens des Alpes


Vous n'avez pas pu rater ça. Depuis des mois, TF1 nous les brise menu façon puzzle avec sa dernière trouvaille, je veux parler du trio infernal "les prêtres". On a droit à la totale : marketing ultra agressif, promotion rouleau compresseur, multidiffusion du clip aux heures de plus grande écoute... La TF1 panzer division a bien réussi son coup puisque la tournée s'annonce triomphale et le disque  n° 1 des ventes... C'est comme André Rieux pour la musique classique, ça fait vraiment mal par où ça passe.

Voir ces trois curés nous bêler à tue tête la sarabande de Haendel me donne effectivement des aigreurs d'estomac. Autant elle est merveilleuse dans le film "Barry Lindon" du Génial Kubrik, autant là, pitié ! Pourquoi tant de haine Saigneur ?


Le Saigneur en remet d'ailleurs une sacrée couche avec le clip mystico-religioso-débile qui fait passer "Da Vinci Code" pour le dernier des nanards (ce qui n'est vraiment pas difficile, soit dit en passant). Dans une ambiance digne d'un mauvais clip de Mylène Farmer, on a droit à tous les poncifs du genre : moines du Moyen-Age encapuchonnés, scènes de tristesse et de liesse, nos curés dans la neige, le tout sur fond d'images de sommets blancs (où il fait un vent à décorner les boeufs) et de clochers romans-lombards du Gapençais.

Parce que oui, "les prêtres" sont originaires de Gap, diocèse de Monseigneur Di Falco, grand communicateur bling bling de l'Eglise de France et a qui a commis ça. D'ailleurs, on le voit en prière, disons en extase plutôt, bras ouverts pour mieux accueillir les €uros de cette juteuse opération qui tombent dru.
Cette histoire me laisse un drôle de goût dans la bouche. Monseigneur a annoncé que les bénéfices de l'opération iraient à la construction d'une école à Madagascar (laprovence.com, 25 avril 2010). Si oui je trouve qu'on est tombé au degré zéro du charity business tellement c'est puant commercialement parlant. Alors, opération de communication ? Il semble aussi que oui. Mais on en demandait pas tant parce que là, l'Eglise est passée en mode supersonique du néanderthalien au néant intellectuel sauce TF1. Et puis, si elle veut communiquer moderne, pourquoi diable utiliser le latin ? Mystère...

Et puisque les théories du complot ont la cote, vous ne trouvez pas ce timing un peu bizarre ? Le petit Nicolas a fortement déçu l'électorat catholique qui le lui fait cher payer. Aujourd'hui en pleine reconquête et par la même occasion en pleine chasse sur les terres frontistes, pouf ! On nous sort du chapeau les curés bêlants. Et pour couronner le tout, la campagne promo recommence pile au moment ou le Pape reçoit le petit Nicolas, qui soit dit en passant à la même taille que lui ! Alors de trois choses l'une :

- TF1 et Monseigneur Di Falco ont réalisé une très belle opération commerciale
- "Spiritus Dei" n'est que l'instrument d'une reconquête politique de l'électorat catholique
- Monseigneur Di Falco est un génie du business et du marketing, opportuniste au possible.

Et la foi dans tout ça ?

Eh bien elle était sur Arte, qui a diffusé tout récemment "le Grand silence", du cinéaste allemand Philip Gröning. Celui-ci a mis 16 ans avant que sa caméra ne soit acceptée au sein de la communauté des moines de la Grande Charteuse. Et encore, à la condition expresse de respecter strictement la règle de Saint Bruno, à savoir silence absolu.


Et pourtant ce silence est riche de la foi incroyable de ces pères Chartreux comme des petits bruits de la vie quotidienne. Le crissement des ciseaux coupant la toile de laine, la neige qui tombe, un courant d'air le long d'un immense couloir, deux doigts qui trempent dans l'eau bénite du bénitier...

Entre les pères Chartreux et le trio mugissant, l'écart est intergalactique. Appartiennent-ils seulement à la même Eglise ? J'ai beau essayer d'être le plus moderne possible, je ne comprends pas la démarche de Monseigneur Di Falco. Pourquoi choisir du médiocre pour attirer le fidèle alors que la mission de notre communicant serait au contraire d'élever nos pauvres âmes ?

Bref, à trop fricoter avec les marchands du temple, je trouve qu'il s'est méchamment pris les pieds dans le tapis. Bon c'est pas le tout ça mais j'ai du silence à écouter.

dimanche 10 octobre 2010

jeudi 7 octobre 2010

Le petit nous fait encore une crise d'aware....

 
L'autre jour, je ferraillais en cours avec le concept de la méthode structuro-globale audio visuelle d'enseignement du Français quand tout à coup, une grosse crise d'aware m'est tombée sur le paletot sans crier gare. Ni locomotive. Ni même wagon d'ailleurs...
 
 
Donc, tout en décortiquant les sens possibles de phrases toutes simples comme "La table de jardin" ou "Il ne me téléphone plus", l'ami Vandamme m'est apparu comme le messie dans un grand halo rose  Barbara Cartland pour m'emmener dans les limbes de l'aware... 4, 3, 2, 1, 0 and lift off (lifting pour Barbara...) ! Paramètres nominaux et injection en orbite de transfert.  Et là je me suis retrouvé dans la nébuleuse de tous ces concepts, fasciné par la somme du savoir déjà contenu dans ces deux petits exemples. Plus loin, en consultant la colossale bibliographie qu'on nous a gentiment donnée, j'ai pris le vertige en imaginant le volume de savoir qu'un chercheur est capable de produire....

Main dans la main avec Jean-Claude sur l'avenue de la physique quantique, je me suis demandé subitement ce que pourrait bien représenter le savoir humain dans son entier... Par définition, celui-ci devrait être fini mais comme répondre à une question en soulève toujours des tas d'autres, est-ce qu'il ne porte pas en lui les germes de sa propre infinité ? Moi ça me fait penser aux fractales, ces images où le même motif se répète un nombre incalculable de fois pour créer de magnifiques figures psychédéliques. Je sais que je vais faire hurler les matheux, mais si on peut répéter ce motif un nombre infini de fois dans un espace fini, est-ce qu'on pourrait dire que l'infini est contenu dans le fini ? Là je suis bon pour le bûcher ou la médaille Fields !

 











  

Mais revenons à notre savoir. A Washington, la bibliothèque du Congrès Américain, la plus grande du monde, ne compte pas moins de :
  • 32,2 millions de livres et autres imprimés (2 fois les réserves de la Bibliothèque Nationale de France)
  • 61,4 millions de manuscrits
  • 12,5 millions de photographies
  • 5,3 millions de plans et de cartes
  • 5,5 millions de disques
le tout rangé sur 850 km de rayonnages... Ca donne le vertige hein ? Oui parce qu'il faut que je vous dise, les archives ça se comptabilise en mètres de rayonnage.


Pour des esprits affûtés comme les vôtres, déterminer la totalité du savoir terrien devrait être simple : sachant que la Bibliothèque du Congrès a sur ses étagères x % du dit savoir qui remplit 850 km de rayonnages, une règle de trois et hop, l'affaire est dans le sac. Le seul hic c'est qu'on ne connaît pas x ! Alors à vous de jouer. D'après vous, faudrait-il 1238, 3915 ou 10127 km d'étagères ?

Pour aller plus loin dans la démarche (Jean-Claude tient une forme Olympique aujourd'hui !), pourquoi ne pas embaucher les traders, dictateurs, emmerdeurs et autres cons pour une grande mission de recensement des savoirs ? Le tout serait bien sûr déposé dans une Grande Bibliothèque Universelle située au pôle sud, hors de toute territorialité.

C'est vrai quoi, à l'allure à laquelle les astronomes découvrent des planètes aux caractéristiques similaires à la terre et susceptibles d'héberger la vie, mieux vaut montrer que le jour où  le Roi Ubu 1er, en provenance directe de SFGR-1980-Z pour nous rendre une petite visite de politesse,  nous avons un tant soit peu réfléchi à la question malgré notre air con et notre vue basse.

Bon, c'est pas le tout ça mais Jean-Claude est garé en double file...