jeudi 7 octobre 2010

Le petit nous fait encore une crise d'aware....

 
L'autre jour, je ferraillais en cours avec le concept de la méthode structuro-globale audio visuelle d'enseignement du Français quand tout à coup, une grosse crise d'aware m'est tombée sur le paletot sans crier gare. Ni locomotive. Ni même wagon d'ailleurs...
 
 
Donc, tout en décortiquant les sens possibles de phrases toutes simples comme "La table de jardin" ou "Il ne me téléphone plus", l'ami Vandamme m'est apparu comme le messie dans un grand halo rose  Barbara Cartland pour m'emmener dans les limbes de l'aware... 4, 3, 2, 1, 0 and lift off (lifting pour Barbara...) ! Paramètres nominaux et injection en orbite de transfert.  Et là je me suis retrouvé dans la nébuleuse de tous ces concepts, fasciné par la somme du savoir déjà contenu dans ces deux petits exemples. Plus loin, en consultant la colossale bibliographie qu'on nous a gentiment donnée, j'ai pris le vertige en imaginant le volume de savoir qu'un chercheur est capable de produire....

Main dans la main avec Jean-Claude sur l'avenue de la physique quantique, je me suis demandé subitement ce que pourrait bien représenter le savoir humain dans son entier... Par définition, celui-ci devrait être fini mais comme répondre à une question en soulève toujours des tas d'autres, est-ce qu'il ne porte pas en lui les germes de sa propre infinité ? Moi ça me fait penser aux fractales, ces images où le même motif se répète un nombre incalculable de fois pour créer de magnifiques figures psychédéliques. Je sais que je vais faire hurler les matheux, mais si on peut répéter ce motif un nombre infini de fois dans un espace fini, est-ce qu'on pourrait dire que l'infini est contenu dans le fini ? Là je suis bon pour le bûcher ou la médaille Fields !

 











  

Mais revenons à notre savoir. A Washington, la bibliothèque du Congrès Américain, la plus grande du monde, ne compte pas moins de :
  • 32,2 millions de livres et autres imprimés (2 fois les réserves de la Bibliothèque Nationale de France)
  • 61,4 millions de manuscrits
  • 12,5 millions de photographies
  • 5,3 millions de plans et de cartes
  • 5,5 millions de disques
le tout rangé sur 850 km de rayonnages... Ca donne le vertige hein ? Oui parce qu'il faut que je vous dise, les archives ça se comptabilise en mètres de rayonnage.


Pour des esprits affûtés comme les vôtres, déterminer la totalité du savoir terrien devrait être simple : sachant que la Bibliothèque du Congrès a sur ses étagères x % du dit savoir qui remplit 850 km de rayonnages, une règle de trois et hop, l'affaire est dans le sac. Le seul hic c'est qu'on ne connaît pas x ! Alors à vous de jouer. D'après vous, faudrait-il 1238, 3915 ou 10127 km d'étagères ?

Pour aller plus loin dans la démarche (Jean-Claude tient une forme Olympique aujourd'hui !), pourquoi ne pas embaucher les traders, dictateurs, emmerdeurs et autres cons pour une grande mission de recensement des savoirs ? Le tout serait bien sûr déposé dans une Grande Bibliothèque Universelle située au pôle sud, hors de toute territorialité.

C'est vrai quoi, à l'allure à laquelle les astronomes découvrent des planètes aux caractéristiques similaires à la terre et susceptibles d'héberger la vie, mieux vaut montrer que le jour où  le Roi Ubu 1er, en provenance directe de SFGR-1980-Z pour nous rendre une petite visite de politesse,  nous avons un tant soit peu réfléchi à la question malgré notre air con et notre vue basse.

Bon, c'est pas le tout ça mais Jean-Claude est garé en double file...

1 commentaire:

  1. C'est quoi ce délire? Est ce la formation pôle emploi qui te met dans ces états? N'oublies pas de me rappeler que je ne souhaite pas rencontrer jean Claude!!!!
    Plus je vieillis et plus je suis open aux choses simples aux gens simples, aux plaisirs simples.....Alors pourquoi changer?

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