Mwahahahahahahahah !!!

J’ai eu le malheur, quand je me suis inscrit sur Fesse Bouc, d’indiquer que j’étais célibataire et bien sûr la machinerie marketing bien huilée du site a bientôt bombardé mon écran de sites de rencontres de femmes et d’hommes (bizarrement pas encore de vaches,) tous plus mirifiques les uns que les autres. Le dernier en date vaut son pesant de cacahuètes par la traduction de l’accroche qui donne "payer pour la datation". Sic ! Fouchtra !

Comment faut-il prendre ça ?

Au premier degré, je me vois dans un chantier archéologique où je viens de mette à jour la jeune fille plus ou moins fossilisée. Et vu la tournure que notre petit Nicolas donne à la recherche française, j’entends d’ici le pauvre archéologue se dire qu’il faut encore "payer pour la datation"… au carbone 14. A première vue, la jeune fille dont les os sont remarquablement conservés, daterait du Jurassique.

Au seconde degré, il faut faire appel à ses notions d’anglais et partir du postulat osé que le mot datation viendrait de "to date", donner rencard dans la langue de Shakespeare ! Payer pour la datation serait donc payer pour un rendez-vous ? Mais dites-moi, c’est de la prostitution où je ne m’y connais pas !

Mais si on pousse le bouchon un peu plus loin, on a "Essayez Smardate 100% gratuit". La jeune demoiselle du nom de Smartdate proposerait ses services gracieusement... Qui de l'oeuf ou de la poule était le premier ?

Mwouahahahahahahahahahaha !! Traduttore traditore !