lundi 31 mai 2010

Pour découvrir une merveille, cliquez ici !


Comme quoi Facebook n'est pas toujours le lieu de diabolique que l'on décrit... A condition bien sûr de rester prudent et de mettre les barrières nécessaires ! Bref, j'ai la chance de compter parmi mes amis un excellent chanteur de jazz allemand du nom Michael Schiefel. Récemment, Michael a posté un lien vers un film de 1958 où l'on voit Anita O'Day dans une performance éblouissante de Sweet Georgia Brown.

Verdomme ! Quel choc !!

Sur scène, Anita O'Day est elegantissime. Robe noire, gants blancs, chapeau à plumes... La même grâce et la même légèreté féline qu'Audrey Hepburn. Anita O'Day ne chante pas, elle tutoie un énorme micro complètement baroque avec cette facilité écoeurante qu'ont les grands artistes. Petits phrasés délicats, scats ciselés à la perfection, cette dame est un pur bonheur. Et je ne soupçonnais même pas son existence !



Voici ce que Wikipedia écrit à propos d'AnitaO'Day :

"Anita O'Day (née Anita Belle Coltron) était une chanteuse américaine de jazz (18 octobre 1919 à Chicago - West Hollywood, 23 novembre 2006).

Pure autodidacte, elle devient chanteuse professionnelle en 1939 sur la recommandation de l'un des responsables de Down Beat, Carl Cons qui l'avait entendue par hasard au Kitty Davis de Chicago. Elle connut le succès dès ses premiers enregistrements avec Gene Krupa et Roy Eldridge en 1941, se démarquant des chanteuses contemporaines grâce à son sens rythmique exceptionnel et sa façon de se présenter comme l'un des musiciens plutôt qu'une diva. Elle a évolué avec d'autres big bands dans les années 1940, notamment avec celui de Stan Kenton, avant de prendre le virage bebop dans les années 1950, développant un scat hors pair. Elle fit partie de l'écurie du label Verve depuis les débuts de l'étiquette, signant une quinzaine d'albums, très bien cotés parmi les amateurs de jazz.

Son heure de gloire vint lors du Festival de Jazz de Newport en 1958, alors qu'elle fut filmée à son insu pour le film Jazz on a Summer's Day qui la fit connaître à travers le monde. Comme bien d'autres musiciens de l'époque, elle fut dépendante à l'héroïne qui a failli lui coûter la vie lors d'une overdose en 1968, ainsi qu'elle le décrit dans ses mémoires High Times, Hard Times en 1981.

Le 28 octobre 1970, lors d'un passage à Paris en première partie de Charlie Mingus, elle fut huée et insultée par le public pendant plus d'une demie heure parce qu'elle était blanche. En effet, d'après l'assistance parisienne, le Jazz ne devait être joué que par des noirs. Finalement, Charlie Mingus est venu sur scène pour tenter de calmer les choses, et il déclara d'un air désespéré: " Ce que vous faites subir à Anita ce soir, c'est ce que nous vivons tous les jours, nous, les noirs américains! "

On a pu l'entendre chanter de nouveau à Paris plusieurs années plus tard, au New Morning en 1988, et au Franc Pinot en 2003. Elle vécut jusqu'en 2006, publiant à l'âge de 87 ans un dernier album, Indestructible".

Alors cliquez vite sur le titre. Un grand merci Michael !

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