mercredi 19 octobre 2011

Melbouse Place

Souvenez-vous, Zénobe et Mauricette... Nos héros de Melbouse Place (épisode 12328), la saga interplanétaire que le monde entier nous envie. Aujourd'hui, Zénobe aura-t-il enfin le cran de révéler que Mauricette est son père ? Quant à cette dernière, arrivera-t-elle un jour à en placer une, ce qui semble difficile vu sa situation six pieds sous terre ?


Vous le saurez en regardant Melbouse Place épisode 12329 !

Mais attachons-nous tout d'abord à Hercule Grostembert. De plus en plus aux prises avec le côté obscur de la fesse (Inffffff...... Ouffffffff - ça c'est de la respiration à la Darth Vador !), notre sympathique héros erre lamentablement dans les rues de Josoy-le-Bouillon. Apprendre qu'il était le fils caché de  la Mauricette Letordu, elle-même père putatif de cet infâme Zénobe Lampion qui serait  par là même son frère et vague cousin le bouleverse à un point que c'est pas Dieu possible. Comment se fait-ce (mais non, ne confondez pas avec le côté obscur !) qu'il ne se soit jamais aperçu de rien ?


Et bien sûr, dans ce genre d'affaire, l'intéressé est le dernier au courant. Tous les Josoyens-le-bouillonneux se gaussent de la mésaventure de ce pauvre Darth Vador. Faut dire que les langues de vipère du bourg s'en donnent à coeur-joie ! 
- "Et vous savez ma chère, cette Sainte Nitouche de Mauricette Letordu fréquentait le lieu de perdition de cette catin de Hyacinte. Voui, c'est comme je vous l'dit !"
- Ne m'en parlez pas, je l'ai surprise un soir qui téléphonait depuis la cabine derrière l'église.
- Et qu'est-ce que vous faisiez là à cette heure ?
- Heu... Avec Monsieur le Curé j'allais prier Saint Blase de nous débarrasser de cet affreux claque...
- Et ?
-Elle parlait à un de ses amants. Un certain D2R2. Je me suis laissée dire que c'était un étranger !
- Noooon !
- Voui voui !
- Elle disait qu'elle allait lui resserrer les boulons, lui souder les circuits et lui graisser les roulements et plein de conchoncetés comme ça. Vous parlez d'une garce !
- Avec ses airs pincés j'ai toujours su qu'il y avait anguille sous roche."


Et pendant ce temps, Mauricette s'emmerdait sec six pieds sous terre... Quant à Zénobe Lampion... Ben, rien. Justement, c'est ce que se que se dît Hilarion Trompette en contemplant son champs de rutabagas.

"- Vindieu, rien qui pousse. Pour sûr qui nous ont détraqué les saisons avec leurs foutus centrales nucléaires.. Ah nomdidju ! vlà des papillons géants maintenant. Et y brillent bleu dans la nuit ! Manquait plus que ça. !"


Et pendant ce temps, Mauricette qui s'emmerdait toujours aussi sec six pieds sous terre se disait qu'elle en avait marre de bouffer des pissenlits par la racine et qu'elle se taperait bien un bon cassoulet. Quant à Zénobe Lampion, toujours rien.

Mais revenons à nos moutons. Sous son casque noir, Hercule Grostembert phosphore sec. Lui aussi luit bleu dans le noir, ce qui va très bien avec ses grands yeux de cocker. Comment annoncer à sa femme et à ses quinze gosses sans pour autant perdre la face le lien de parenté honteux ?

Vous le saurez bientôt dans l'épisode 12330 de Melbouse Place ! 

dimanche 18 septembre 2011

Michael Schiefel bis !

Pour le 200ème post de Kilooctet, je vous avais parlé d'un jazzman allemand du nom de Michael Schiefel dont j'aime beaucoup le travail avec sa fameuse loop machine. Cette petite merveille permet d'enregistrer des séquences de sons et de les passer en boucle, tant et si bien qu'une seule personne peut recréer l'effet d'une chorale entière.

© ACT / Jörg Grosse Geldermann
A l'époque je n'avais pas trouvé de vidéo mais cette fois-ci voici  un petit intermède musical qui vous montrera l'étendue du talent du bonhomme...

Je lance maintenant un appel solennel à tous les programmateurs de festivals et concerts de France et de Navarre où, à ma connaissance, il ne s'est encore jamais produit. S'il vous plaît, invitez Michael Shiefel, faites le venir ! Et puis comme il fait toutes les voix avec sa merveilleuse machine musicale, organiser un tel concert ne doit pas représenter un défi logistique insurmontable !!

dimanche 21 août 2011

Les Bourbines... vous connaissez ou bien...

Parmi les Ovnis qui sillonnent la scène européenne, Marie-Thérèse Porchet née Berthollet, citoyenne helvète de son état, décroche sans conteste le pompon. Ou plutôt la panosse... Toute Berthollet qu'elle soit, Marie-Thérèse pose un regard sans concession sur la Suisse et sur ses concitoyens. Témoin ce petit bijou de sketch sur les bourbines, les suisses allemands. 

Car sans atteindre le niveau d'hystérie de la Belgique, il existe bel et bien des tensions entre Suisse allemande et Suisse romande, les bourbines reprochant aux francophones de ne rien glander, de s'amuser tout le temps, d'être sales etc....


Etonnant non ? Qui l'eût-crû de la part de la Suisse ! Et nous, qui peuvent être nos bourbines à nous autres français ?


lundi 15 août 2011

Un Ange passe...

Notre ami Jean-Claude Vandamme avait donc raison !! Honte à nous qui n'avons pas cessé de le railler, de le moquer, de le prendre pour un doux dingue... Mais quand tu es aware et que tes neurones se connectent à l'univers, que tu sens les atomes presser ta poitrine et que tu parles aux fourmis alors oui,  tu peux voir les anges danser. La preuve en est.... Merci Jean-Claude

vendredi 5 août 2011

Le désert des Tartartes...


Certains lieux sont déjà impressionnants de jour, alors imaginez la nuit ! C'est le cas des forts Sardes de l'Esseillon, au-dessus de Modane. Construits avec l'argent des réparations versées par la France au royaume de Piémont-Sardaigne après la défaite napoléonienne de 1815, ils étaient sensés protéger le petit état des appétits de conquête de l'ogre français. Mais par une entourloupe de l'histoire, ils n'ont pratiquement jamais servi....



La nuit tombe et soudain, la masse imposante des casernements faiblement éclairée par les petites lanternes écrase encore plus le visiteur. L'imagination s'emballe et c'est là que les premiers fantômes apparaissent.


Dans la lumière chaude de la bougie, la simple voûte de la batterie basse prend des allures de cathédrale romane. Voyez, là, les fantômes sont en train de livrer un combat acharné qui jamais n'aura lieu. Dans un silence assourdissant, les artilleurs chargent les canons par la gueule, nourrissent les bouches à feu, pointent, tirent... L'atmosphère est irrespirable de fumée, l'odeur de poudre prend à la gorge, ça sent la sueur, la peur, la rage de vaincre, l'angoisse et la mort...


Plus haut. Place à la vie quotidienne qui reprend. Service religieux dans la chapelle où simples soldats et officiers ne se mélangent pas... Chambrées glaciales où les hommes partagent le même bas-flanc pour lutter contre le froid. Et les manœuvres incessantes, harassantes, et les heures passées à scruter l'arrivée d'un hypothétique ennemi qui ne viendra jamais. Et l'ennui, l'ennui, l'ennui...







Ca y'est, la visite est finie... Le groupe emprunte l'immense plan incliné, véritable porte des enfers, qui servait à descendre les canons. Les lanternes se balancent et les fantômes vont pouvoir retourner à leur ennui.

mercredi 13 juillet 2011

Du fin fond de l'univers...

Sphérule spongifère d'origine inconnue tombée à Vaujany en mars 2011. Et si la vie était finalement bien d'origine extra terrestre ?






jeudi 26 mai 2011

lundi 9 mai 2011

samedi 23 avril 2011

Encounter of the third kind....

Rencontre du troisième type...


jeudi 21 avril 2011

La dentelière

La dentelière de la vallée de l'Eau d'Olle






Le jour de l'une des trop rares chutes de neige (3 m en hauteur cumulée au lieu de 7 m) de cette saison d'hiver bizarre...

vendredi 1 avril 2011

Aaaaaah Simone....

Tous, vous connaissez Simone. Elle, c'est la voix suave qui vous accueille et vous renseigne dans les gares Sncf de France et de Navarre. Qui n'a pas en tête les "Attention à la fermeture des portières, attention au départ" ou "le TGV - six mille - neuf cent - quarante - huit, en provenance de Bordeaux Saint Jean...". 



Elle accompagne nos voyages joyeux, en route pour rendre visite à nos amis à notre famille, nos déplacements quotidiens à des années lumières de toute poésie. Elle est la compagne de nos galères aussi quand la neige ou une grève paralyse le réseau.

A l'occasion de ce 1er Avril, Libération.fr a mis en ligne cette pépite qui vaut on pesant de cacahuètes, où notre Simone nationale annonce entre autre que le TGV à destination des Seychelles n'est accessible qu'aux voyageurs ayant acquitté un supplément palmes... J'aurais donné cher pour être sur le quai avec mon appareil photo !


"Simone Hérault est fondatrice et animatrice de la compagnie de lecture Lire autrement qui organise séances de lecture publique animée par des comédiens et des musiciens professionnels et qui édite des CD de livres ou de spectacles littéraires et musicaux" écrit Hervé Marchon dans l'édition de ce jour de Libération.fr et demain, un dossier complet lui sera consacré.




Alors 'oublions pas de composter notre billet et en voiture Simone !

mercredi 30 mars 2011

George le Rouge Gorge, 2009 - 2011


Ce matin j'ai essayé de me réveiller tôt mais ce n'était pas gagné vu que le changement d'heure et moi ça fait franchement deux. Bref, alors que je prenais mon petit-déjeuner, j'ai entendu un grand "tonk" dans ma baie vitrée. Ce couillon de George venait de se prendre la vitre de plein fouet et il gisait là, complètement inerte.

 
Ca m'a fait un drôle de coup. C'était un coloc vraiment sympa George et les fameuses peignées qu'il se passait avec Karl le Merle qui lui piquait son territoire me faisaient bien rire. 



Bon vent, George et amuse-toi bien dans le paradis des oiseaux !