mercredi 17 mars 2010

Ikebana

Quand petit je faisais du judo, l’enseignement du professeur Miksa allait bien au-delà de la simple pratique sportive et il a suscité chez moi une vraie fascination pour le Japon.

Dans cette culture quasi schizophrénique, où la forte symbolique de la cérémonie du thé cohabite avec la vacuité intersidérale d’Hello Kitty, c’est le Zen qui m’impressionne le plus, avec sa quête de perfection et d’absolu par le dépouillement.

Ikebana, l’art ancestral de la composition florale en est un parfait exemple. Elaboré selon un cérémonial immuable, le bouquet ne se compose que du strict minimum de fleurs et de branches, et pourtant s’en dégage une émotion artistique inceoyable…

Le petit vélo dans ma tête étant obstinément calé sur Mach 2, je me suis demandé si dans l’exubérance de la nature ne se trouvaient pas des îlots de Zen. J’ai donc pérégriné de plus belle, le poil brillant, la pupille en alerte et le zoom fringant...


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