Amis cinéphiles ou cinéphobes, sans doute vous souvenez-vous de la célèbre et sinistre maison du film "Psychose" d’Hitchcock. Eh bien sachez que le grand Alfred s’est inspiré de "Maison au bord de la voie ferrée" (1925), une huile sur toile d’un des plus grands peintres américains, Edward Hopper (1882 –1967).
Hopper est le peintre des anti-héros de l’Amérique. La plupart de ses toiles reflètent les émotions du maître et parmi ses thèmes de prédilection se trouvent l’aliénation de la vie dans les grandes villes, les méfaits de l’automobile et du progrès en général, le cinéma, la solitude ou encore l’absence de communication entre les personnes.
Peint en 1942, "Nighthawks" (noctambules) est le tableau le plus célèbre et le plus représentatif d’Edward Hopper. Dans cette scène nocturne de bar violemment éclairé au néon, on perçoit toute l’incommunicabilité et la solitude des personnages, côte à côte et pourtant tellement renfermés sur eux-mêmes.
En flânant cours Jean Jaurès à Grenoble, j’ai eu la surprise de tomber sur une scène identique. Lumière crépusculaire de décembre…
Bar à l’éclairage triste, consommateurs solitaires et isolés dans leurs pensées….
Communiquer, mais avec qui ? Solitude des grandes villes.
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