dimanche 6 juin 2010

La 11ème dimension


Depuis plus de 10 ans, Schuiten et Peeters, deux très grands auteurs de bande dessinée, nous entraînent dans la saga des "Cités Obscures", un monde que l'on pourrait décrire comme "un reflet décalé de la Terre" (Le Guide des Cités, Schuiten et Peeters, p.8). Là, des Cités Etats (Brüsel, Pâhry, Mylos, Galatograd, Blossfeldtstad....) se partagent un continent entouré d'une Mer des Silences, des Adieux ou encore d'un Océan Neptunique...

Pour passer d'un monde à l'autre, pas de voyages intersidéraux ou d'expéditions terrestres mais des passerelles. Voici ce qu'écrivent Schuiten et Peeters : "La nature exacte des relations entre les deux mondes demeure des plus mystérieuses il existe assurément des passerelles, mais leur nature exacte reste difficile à définir. Courbure de l'espace, faille temporelle, enchâssement d'univers : toutes ces hypothèses sont trop grossières pour rendre compte de manière satisfaisante des liens unissant les deux planètes". (Le Guide des Cités, Schuiten et Peeters, p.9).


Difficile donc de localiser ces fameuses passerelles... D'aucuns pensent que le colossal palais de justice de Bruxelles en est une, puisqu'un bâtiment quasi identique existe à Brüsel. Deux autres sont attestées en tout cas : les stations Porte de Hal et Arts et Métiers des métros bruxellois et parisien. Pour le reste, c'est le mystère...


Une chose est sûre, une passerelle se présente n'importe où n'importe quand et il faut donc garder en permanence les sens en alerte. Et quand il dit qu'il faut être "aware", notre ami Jean-Claude Vandamme n'est peut être pas aussi illuminé qu'il en a l'air... Il se murmure en effet que ce serait un grand initié des passages vers les Cités Obscures...


Bref, en me promenant un jour à Grenoble, un détail a attiré mon regard. Quelque chose ne cadrait pas dans l'image : deux personnes et un tramway n'étaient pas à leur place et semblaient flotter dans un autre plan. Comme si une lucarne ouvrait sur une autre dimension...


idem en forêt d'Allemont, près de l'étang de Champeau où ne image était enchassée dans le pied d'un arbre et ouvrait sur un insondable bleu de ciel, aussi profond que l'univers lui même.


A Grenoble, le phénomène avait l'air symétrique : Le "monde parallèle" apparaissait sur chaque face de l'image, défiant ainsi toutes les lois de la physique terrestre.


Et si c'était une singularité spatio-temporelle, une de ces fameuses passerelles vers les Cités Obscures ?

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